Travaux d’assainissement du sol à Wachtebeke - OVAM

Donneur d'ordre
OVAM
Mission
Assainissement du sol
Valeur estimée
€1.821.240
Période de réalisation
2020

En raison de la contamination historique du sol par du molybdène, des HAP dans la partie solide du sol et par du molybdène, des HAP et des composés BTEX dans les eaux souterraines à hauteur du G. À la Naudtslaan 8-10-12, à 9185 Wachtebeke, sur les parcelles 482 A3, 482 C3, 482 D3, 493R, 493S et 507 C, il a été déterminé que la contamination présentait un risque toxicologique pour l’homme (act/pot) et un risque de dispersion.

Dans l’ensemble, il a été établi que la contamination du sol constituait une menace sérieuse et que l’urgence de la situation était donc avérée. Aucune mesure de sécurité, précaution, restriction de zonage ou d’utilisation n’était d’application. Si les hangars devaient être démolis à l’avenir, l’excavation/l’élimination de la contamination résiduelle devait tenir compte du programme d’amendement du sol.

Parcelles 482 A3, 482 C3, 482 D3, 493 R, 507 C

L’assainissement du sol a été réalisé sur les parcelles sources par excavation des noyaux et drainage des deux noyaux contaminés. Au niveau du noyau I (en fonction des contraintes de hauteur de travail), l’excavation a été réalisée jusqu’à environ 3-4 ou 5 m sous le niveau du sol. Cela a permis de procéder à une excavation tubulaire au niveau du hangar brûlé, les trois rangées extérieures étant remblayées avec du sable cimenté. Au niveau des murs des autres hangars, on a procédé à une excavation par tranchées et alternante. Les zones restantes ont été excavées en pente libre. L’autre noyau II, à l’arrière du site, au niveau de P604, a été excavé à 2 m sous le niveau du sol dans le remblai, à l’exception des zones le long des bâtiments où l’on a excavé par tranchées et remblayé avec du ciment-sable. L’excavation a été réalisée en plusieurs phases afin de garantir l’accès à la parcelle située à l’arrière. Pour le pompage de l’excavation avec drainage, le délai a été estimé à environ 12 semaines. Les odeurs, la poussière et le bruit ont été temporairement évités pendant les travaux d’excavation et l’installation des filtres de drainage. Après l’achèvement des travaux actifs, les eaux souterraines devraient encore être échantillonnées pendant une période de 3 ans par le biais de plusieurs puits de surveillance situés sur ces parcelles. Après évaluation, cette période peut être prolongée de trois ans. En cas de résultats décevants, une extraction des eaux souterraines peut avoir lieu en guise de mesure d’appoint grâce à 19 filtres de puits profonds placés sur l’ensemble de la zone de contamination. L’objectif de l’assainissement était/est d’annuler le risque humain et le risque de dispersion en atteignant les valeurs de récupération basées sur le risque.

Parcelle 493 S

Outre la parcelle sur laquelle des travaux ont eu lieu, la parcelle 493 S, sur laquelle se trouve une cabine électrique, présentait une contamination des eaux souterraines. Aucune zone d’assainissement actif n’a été envisagée au niveau de cette parcelle, mais on s’attend à ce que le traitement du noyau de contamination des parcelles voisines mette fin aux apports dans les eaux souterraines et ait donc un impact positif sur les concentrations dans les eaux souterraines au niveau de cette parcelle. La parcelle est une « parcelle à assainir sans travaux ».

Parcelle 482 B3 en 493 P

Les contours de contamination ne traversent pas les parcelles 482 B3 et 493 P. En raison des travaux d’assainissement en cours sur les parcelles sous-jacentes, la gêne devrait toutefois être limitée

à hauteur de ces parcelles via lesquelles le transport, etc. devait être effectué. Ces parcelles ont été répertoriées comme sites susceptibles d’occasionner une gêne.

Sur l’ensemble du projet, environ 11 000 tonnes de terre ont été évacuées vers le centre de traitement des sols.

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